Camponotus vagus 1

Camponotus vagus

Fourmi charpentière

Camponotus vagus

OrdreHymenoptera
FamilleFormicidae
GenreCamponotus
Catégoriearthropode
Sous-catégoriefourmi
Origine et Habitat

Pays d'origine

Du sud de la Scandinavie jusqu'au nord-ouest de l'Afrique, du Portugal à l'AltaïPrésente dans presque toute la France, sauf au nord

Biomes

  • Forêts de conifères
  • Bosquets isolés
  • Jupes forestières

Notes sur l'habitat

Niche dans le bois mort, les troncs couchés, les souches ou chandelles. La sciure d’activité visible au sol trahit la présence d’une colonie. Les ouvrières parcourent un rayon d’environ 10m autour du nid pour la collecte de nourriture.

Traits écologiques

Majoritairement diurneTerricole et arboricoleThermophile modérée (adaptée à la climatologie européenne)
Morphologie

Taille adulte

Mâle : 0,9 à 1,1 cm

Femelle : 1,4 à 1,6 cm

Les ouvrières présentent un polymorphisme continu : minor de 0,6 à 0,7 cm, major jusqu’à 1,3 à 1,8 cm. Pas de poids disponible dans la littérature.

Espérance de vie

En nature : Non spécifié (espérance de vie typique des fourmis charpentières : ouvrières 1-2 ans, reine 15-20 ans parfois plus) ans

En captivité : Non spécifié (suivant les conditions d’élevage) ans

Caractéristiques distinctives

  • Corps entièrement noir mat
  • Pilosité blanche à jaunâtre très abondante, surtout sur le gastre
  • Pas de dépression sur le thorax, pas d’étranglement sur le gastre
  • Petiole simple, abdomen en 5 segments
  • Antennes insérées éloignées du clypeus, ce dernier arrondi sans carène médiane
Bonnes pratiques
  • Maintenir une période de diapause hivernale obligatoire (8-16°C, 2-3 mois, pas d’entretien sauf un point d’eau)
  • Reproduire les variations saisonnières pour la photopériode
  • Fournir une forte humidité ambiante et un substrat aéré
  • Ouvrir le nid le moins possible pour limiter le stress
  • Proposer plusieurs sources de nourriture adaptées
  • Surveiller la colonie lors de la phase initiale (faisabilité de l’élevage, nourrissage)
Erreurs à éviter
  • Négliger la diapause (diapause endogène-hétérodynamique obligatoire pour la santé de la colonie)
  • Surpopulation (la capacité de la colonie reste limitée, même à l’état sauvage)
  • Manque d’humidité (causes la mortalité larvaire et le dessèchement des œufs)
  • Apport de D3 ou suppléments inappropriés (à proscrire)
  • Introduction d’autres espèces ou colonies (risque d’agression, voire de mortalité)
  • Manque de cachettes ou de zone calme (stress chronique)

Sources : Antariums v5, Photographie et illustration naturaliste, MyrmecoFourmis, Wikipedia, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1014845, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26601685, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26601686, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26601688, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=95199208, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=99709437, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=134491260, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=134491434, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=150374467, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=156085358

Généré le 26/09/2025

Complétude des données : optimal